Tour du Mont Viso

Premier jour

Nous partons randonner quatre jour dans l'Est du Queyras, entre France et Italie, avec Pascal et Christophe. Depuis le chemin blanc de ce fond de vallée, on voit déjà Monsieur Viso, haut de ses 3841 m, que l'on va contourner par la droite, en franchissant le col de Valante.

Nous voilà en Italie après le col. On trouve de somptueux lacs peu profonds, à 2700 m d'altitude, que les rayons du soleil ont réchauffés pour les randonneurs désieux d'un peu de détente et d'un brin de toilette ! C'est là qu'on installe notre premier campement.

Il ne fait pas froid pour cette première nuit en altitude.

Deuxième jour

Les premiers rayons de soleil au loin nous réchauffent le coeur, on quitte notre superbe lieu de camp sans plus attendre.

On descend 800 m de dénivelé avant de les remonter. Le ciel se charge dans l'après-midi, mais au lieu de la pluie, nous faisons connaissance avec les nuages italiens qui vont et qui viennent au fil de leur humeur ! Dans ce paysage rocailleux, cela nous donne l'impression d'être sur une drôle de planète !

On arrive suffisamment tôt sur notre lieu de camp pour que les hommes aménagent une cuisine digne de ce nom : table, tabourets, et une chaise avec dossier, réalisés à l'aide de la pierre en ardoise !


Notre traditionnel apéritif/repas/tisane nous occupe toute la soirée !

Levée de lune avant une nuit que l'on aurait aimée aussi tranquille que la précédente...

Troisième jour

Erreur ! On avait bien vu des vaches en contrebas... en pleine forme malgré l'altitude, semblant jouer à se courir les unes après les autres... mais on n'avait pas imaginé se réveiller à 2h et demie du matin, au milieu d'un troupeau de vaches bien décidé à lécher toute trace de sel offerte par ces visiteurs inattendus !

Autant dire que nos deux petites tentes font pâle figure à côté de ces mammifères à quatre pattes qui reniflent de tout leur museau nos sacs à dos ... " Casse-toi la vache ! " ... Me voilà rassurée une fois que le troupeau a décidé de nous laisser dormir !

Les propriétaires de ce lieu de camp splendide n'ont pas eu de pitié pour notre cuisine... Après quelques réparations, nous petit-déjeunons riant de nos péripéties de la nuit !

Encore une belle journée s'offre à nous, avec une longue descente pour commencer.

On arrive à un lac accessible en voiture (après une petite grimpette), on y trouve donc de nombreux italiens qui viennent prendre un bol d'air pur en cette journée du 15 août.

Après avoir flâné au bord du lac, la montée nous attend jusqu'au prochain campement ! On essaiera de trouver un torrent pour faire le plein d'eau.

On s'installe sur des petites terrasses en herbe. Les vaches d'ici nous laissent dormir.



On s'installe sur des petites terrasses en herbe. Les vaches d'ici nous laissent dormir.


Quatrième jour

C'est aujourd'hui que l'on franchit le col de la Traversette. Le sentier est noté en pointillés sur la carte, ce qui veut dire qu'il est en mauvais état, ou plus probablement, qu'il est vertigineux. La nebbia, le brouillard italien, se lève, méprisant "le gaz ", aucune difficulté, donc.

La nebbia n'est vraiment pas la bienvenue en France ! Une fois passée la frontière, un grand ciel bleu nous attend. Nous redescendons sans nous presser... jusqu'à la voiture et à la vie civilisée, de belles images plein la tête.

Merci les copains pour la rando !